2025.11.13 jeu.
Pour commencer, un petit coup de z'yeux sur ON VA TOUT VOUS EXPLIQUER, juste en dessous d'ici, vous permettra d'avancer serein dans ce bloug bavard.
Ah ! Mais quelle idée j'ai eue d'écouter mes deux copines et d'accepter leur invitation.
Je me faisais une joie d'aller en leur compagnie au Moulin de la galette, surtout qu'il devait y avoir aussi ce cher Isidore, le jeune, le beau, le talentueux Isidore. Je m'imaginais déjà passer un après- midi merveilleux, dansant au rythme du musette tendrement enlacée par ses bras vigoureux.
Eh ! bien ! Non ! Tintin ! figurez-vous que ce cher Isidore n'était pas venu seul, mais avec son oncle Gustave, un grand échalas, super moche en plus, et qui, aussitôt qu'il me vit, jeta son dévolu sur moi. Je me trouvai donc embarquée, bien malgré moi, sur la piste de danse par ce vilain barbu pendant que mes amies restaient avec mon bel Adonis.
Ah ! Je ne vous raconte pas le supplice que j'ai enduré ! Obligée de subir les avances de ce vieux satyre qui ne savait même pas danser, incapable de suivre la musique et qui me marchait régulièrement sur les pieds.
Je lançais des regards suppliants en direction d'Isidore, espérant qu'il viendrait, tel un deus ex machina, me délivrer des assiduités de son auguste parent. Mais le cher ange, n'avait même pas un regard pour moi, son attention était totalement accaparée par mes deux commères. Et je les voyais, ils discutaient, trinquaient, rigolaient sans faire attention à moi, m'abandonnant à mon triste sort.
J'en avait les larmes aux yeux, être ainsi trahi par ses plus chers amis, surtout par Isidore qui ne voulait pas se mettre à dos " le tonton à héritage " en prenant mon parti.
Eh ! Bien ! Non ! je décidai de ne pas me laisser faire et je me mis à réfléchir à un moyen de me débarrasser de ce triste sire. J'avisai alors, une cruche posée sur une table et je m'apprêtai à la saisir pour la lui casser sur la tête lorsque, devançant mon geste, un tout jeune gentleman surgit soudain, empoignant l'ignoble individu par le col.
- Vil coquin, allez- vous cesser d'importuner mademoiselle ou vous aurez affaire à moi.
Et je vis alors, avec satisfaction, le grand dadais se dégonfler comme une baudruche et battre piteusement en retraite. Heureuse, je levai des yeux admiratifs vers mon sauveur.
- Je me présente, vicomte Albert Anselme de Thiberménil, j'accompagnai mon ami Renoir qui voulait faire quelques croquis lorsque nous avons été outrés par l'attitude grossière de votre cavalier. Nous aimerions vous accueillir à notre table et vous offrir un cordial pour vous remettre de toutes ces émotions et ensuite je me ferais un plaisir de vous raccompagner, mon chauffeur doit venir me chercher avec la Rolls d'ici peu.
Ah ! mais quelle idée j'ai eue, géniale en fait, d'aller dans cette guinguette. J'ai échangé un petit Isidore ridicule et deux pimbêches contre un authentique vicomte. J'ai vraiment fait une excellente affaire vous ne croyez pas ?
2025.11.13 jeu.
Avec son charabia et ses chabadabada un peu prêchi-prêcha, il l'allécha, l'aguicha, l'accrocha sans qu'elle s’effarouche. Elle s'amouracha, s'enticha, bambocha, se déhancha sur un air de cha-cha-cha puis se relâcha.
Il déboucha un chardonnay. Elle l'assécha, il l'émécha. Elle s'épancha, rabâcha, trébucha. Sacha se fâcha, la talocha. Elle s'échappa. Il la rechercha, rattrapa, raccrocha et se rabibocha.
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PS : qui sera la prochaine vachette ?
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