Pensées
matinales
Sous les
splendeurs sidérales
De la
céleste cathédrale
Dans
l’aube d’une fin d’été
Les verts
en or ont transmuté
Fi des
grandes théories
Frugale
beauté me nourrit
Pour le
bonheur suis-je programmée ?
Moi qui
aime tant me promener
Fouler les
sylvestres particules
Ouïr la
chouette qui ulule
Humer
l’air résinoïde
Par mes
vibrisses humanoïdes
Champêtre
présent chasse le dystopique
Plus me
plait l’onirique que l’apocalyptique
Ma vie
débarrassée des douloureux pensums
M’est en
réalité un doux continuum
Et si dans
mes lectures, vient l’anticipation
J’en
consulte les pages avec modération
Il est
juste que dans les flaques Sélène se mire
C’est
chimère de vouloir sur son sol alunir.
2025.12.18 jeu.
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vous vous nous nous