D’abord, j’imprime dans ma tête l’animal repéré, observé en extérieur.
Ensuite, je le reproduis sur la paroi choisie. Tracé au charbon de bois, appuyé ou à peine esquissé : crinière épaisse ou discrète, cornes nettes ou cornes flous, cela dépend.
Puis j’étale les couleurs. Ocres variés soigneusement choisis : des rouges, des bruns, quelques jaunes.
Enfin, je m’éloigne un peu, j’observe. Création en lieu sombre mais toute en lumière, mouvement animal adopté par la roche.
Je suis heureuse. Les membres de ma famille me félicitent, admirent mes créations. Avec le temps qui passe, resteront-elles intactes ?
Soudain, la tristesse me traverse. J’aimerais dessiner dehors sur des surfaces légères faciles à transporter, peindre l’azur du ciel, la verdure de l’herbe, des plantes. Ces supports, ces couleurs comment les fabriquer ? Je ne sais pas.
Un jour peut-être...
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