me fut suggéré par courrier postal signé « Bonhomme ».
Il y était question, en mon cabinet privé, d’aller butiner
quelque échantillon de résidus de mon alimentaire bolée.
Une apothicaire me remit le nécessaire pour la délicate épopée :
flacons et palette en bois pour le prélèvement de canopée.
À la suite, un spécialiste tubulaire, magister prescient,
tint à me visiter plus avant en professionnel conséconscient.
À l’entrée d’une salle glacée, chemin je ne peux plus rebrousser ;
là, en un protocole précis, des mains s’affairent à me débrousser.
Le praticien apprêté craignant port de plaintes
glisse ses mains en gants latex ne laissant pas d’empreinte.
Il est prêt à me faire visite, aidé d’un objet long préparé,
il va, dans mes conduites intérieures, la vérité glaner.
Ma silhouette, en cette position médicale, balayée d’air frais,
avait l’allure d’une île déserte nue, sans la moindre palmeraie.
Autrement vu, j’apparaissais lever de lune ou d’astre solaire
éclairant pâle mes alentours d’une équivoque lumière.
Combien suis-je resté ainsi ? Sans doute peu ou trop longtemps.
Je sais surtout qu’au réveil j’étais heureux de me sentir vivant.
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