Ce grec, âgé, racé,
Un peu réac, créa à Cré,
De son plein gré,
Une cage dorée,
Pour y tenir enfermée,
Bon gré, mal gré,
Une jolie garce,
Pleine de grâce.
Mais voilà, que la belle,
Se fit la belle.
Fou de rage,
Dans les parages,
De la gare, il chercha.
Puis le pays il ratissa
Jusqu'à l'île de Ré, il alla.
Puis un navire il gréa.
Sous les arecs il l'appela,
Près d'une réa, il pleura.
Pas un erg, pas un reg,
Pas un rac, pas un areg,
Pas un are qu'il ne fouilla.
Aux pôles, son sourire gerça.
Car, tel l'ace qu'on ne peut toucher,
La jeunette il ne put arrêter.
L'orgueil de sa race s'étant tu,
Il s'avoua enfin vaincu.
Alors son retour il géra.
Et c'est avec de la défaite l'acre goût
Que chez lui, il revint surtout.
Là, tranquillement, il a pu méditer,
Et de son aventure, une morale tirer :
Quand on arrive à un certain âge,
Il faut savoir être sage,
De l'arc de Cupidon se garer,
Pour vivre en toute tranquillité.
2024.03.21
jeudi
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