Je chante la petite guerre,
Du bricoleur qui ne l'était guère,
Et de son meuble en kit livré,
Dans un colis bien emballé.
La bataille a commencé,
Avec le carton hyper scotché.
L'adversaire étant bien protégé,
Dans son abri ultra blindé.
Sur le sol bien dégagé,
Les modules sont enfin alignés,
Le voilà seul désemparé,
Devant l'ennemi déployé.
Heureusement la notice fournie,
Va l'aider à affiner sa stratégie.
Sur les différents feuillets étalés,
Le voilà aussitôt penché.
Mais hélas ! Quelle galère,
Pour déchiffrer ce mystère.
Les schémas sont si complexes,
Qu'il en est resté tout perplexe.
Pourtant, il ne s'avoue pas vaincu,
Même si l'ouvrage semble ardu.
Il se jette avec grand courage
Dans un affrontement plein de rage.
Empoignant, emboitant par-ci,
Vissant, assemblant sans merci.
Devant ce héros déchainé,
L'opposant s'est incliné.
La victoire semble acquise,
Mais, oh ! cruelle surprise !
Voici qu'une pièce traitreusement,
Reste là, le narguant effrontément.
Il va falloir tout démonter,
Pour pouvoir à sa place l'insérer,
Une trêve est alors négociée,
Un armistice est instauré.
Après un temps de récupération,
Il faut de nouveau passer à l'action.
Les hostilités peuvent recommencer,
Cette fois il ne se fera plus berner.
Les multiples éléments éparpillés,
Sont cette fois méticuleusement placés.
Sa victoire est désormais éclatante,
Sa joie absolument débordante.
Le preux chevalier,
Peut alors se reposer,
Et trinquer à la santé,
De l'adversaire si bien maté.
2024.03.21 jeudi
Le premier vers est celui de Les Châteaux de sable de Georges Brassens
Source : un site consacré aux chansons de M'sieur Georges B., Analyse Brassens
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