Madeleine(s) En Marcel Sur La Page par Pascale

Les madeleines de Quimperlé

 

Je me promène à Quimperlé. La ville est belle, fleurie. Une rivière, l’Isole, un fleuve, l’Ellé s’y rencontrent. Mes sandales frottent les pavés. Je longe un quai, traverse un pont, caresse quelques fleurs. Et d’autres villes de vacances estivales, villes à confluent se superposent, m’accompagnent : Gand avec la Lys et l’Escaut puis Charleville-Mézières avec la Vence et la Meuse.

 

Le soleil décline lentement. Un peu plus loin, une place, des façades en pans de bois, de la musique. Je m’arrête. Soudain, le DJ enclenche la voix de Cesària

Évora : « Sodade, sodade, sodade ». Les souvenirs se déclenchent. Les trajets en voiture de ces dernières années de travail où la Diva aux pieds nus m’accompagnait souvent. Plus loin dans le temps, une élève de ma classe était la petite nièce de la chanteuse : année scolaire colorée par une petite fille et une famille originales, attachantes.

 

Cesària ne chante plus. Le DJ invite d’autres artistes. J’écoute, installée à la terrasse de la pizzeria Dom Morice. Devant moi, la serveuse souriante pose une pizza Capri. Dans un environnement musical et animé je regarde, touche la croûte, coupe, goûte. Une pâte fine cuite au feu de bois, un morceau de jambon moelleux me déplacent à Grenoble, rue de Mirebel, dans une autre pizzeria que j’ai souvent fréquentée. De plus, l’atmosphère joyeuse de Quimperlé fait écho à l’ambiance étudiante de Grenoble, ville au confluent de deux rivières : le Drac et l’Isère.

 

La soirée se poursuit à Quimperlé, au gré de ses madeleines. Demain, direction Pont -Aven et ses galettes, une autre histoire.

2024 août

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