À Nous Les P’tites En ’L’Aise par Monique

 

En mille-neuf-cent-quatre-vingt-seize,

Que tu étais belle ! Ma Thérèse !

Enflammé par ton regard de braise,

Je te jouais des ballades irlandaises.

J'embrassais tes lèvres au goût de fraise

Et on allait danser la javanaise.

Etroitement liés comme tenon et mortaise,

Ne faisant qu'un telle corniche et cimaise,

Sur les plages dorées du Péloponnèse,

Nous nagions dans l’eau vert Véronèse.

Debout sur les marches du palais Farnèse,

Je te récitais des vers de la comédie française,

Faisant ainsi de tous tes charmes la synthèse,

Toi qui surpassais en beauté l'Artémis d’Éphèse.

Pour toi, ma sublime, je claquai tout mon pèze,

Allant jusqu'à t'offrir un tableau de Velasquez.

Mais aujourd'hui, hélas, ma pauvre Thérèse,

Te voici devenue affreusement obèse,

À force de toujours te gaver de mayonnaise

De t'empiffrer de riz cuisiné à la cantonaise,

De poissons noyés dans de la sauce bordelaise

Et d’engloutir des tonnes de crème anglaise.

De plus je ne supporte plus d'écouter tes fadaises,

Toutes ces conversations de plus en plus niaises.

Et quand je te regarde là, affalée sur ta chaise,

De ma chère Thérèse, tu es vraiment l'antithèse.

Alors ce soir, et j'en suis déjà tout rempli d'aise,

Je t’emmène faire un tour au bord de la falaise.

2024.11.14 jeu.

 

Pour paroles avec musique c'est par là...

https://www.youtube.com/watch?v=_91hNV6vuBY (Clip vidéo)

(Désolé pour les possibles et insupportables publicités en préambule ou surgissant en cours de visionnage.) 
(Traduction brute depuis translate.google.fr)
 
Pour retrouver la liste de toutes les chansons proposées et les liens www. pour les écouter, c'est ICI 

· α ·¯· α ·


 

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