La nuit était sourde, les rues menaient au café, le pavé renaissait
dans les aubes de zinc.
Il nous suivait, le regard étonné, j’interrogeai ma tante, les sourcils froncés, les yeux écarquillés, que fait-il là ? Pourquoi avec nous ? Pas le moindre doute sur son visage, joyeuse comme depuis longtemps je ne l’avais vue. Première terrasse bondée, l’odeur du tabac froid et du goudron mouillé. Il n’avait d’yeux que pour la belle femme à mes côtés. Trois heures plus tard, nous rions sans même connaitre nos noms...
2025.09.18 jeu.
« La
nuit était sourde, les rues menaient au café, le pavé renaissait dans les aubes
de zinc… »
[Phrase attrapée dans La Bonne Peinture, nouvelle contenue dans le recueil Le vin de Paris (page 243, Éditions Gallimard coll. folio.]
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