Oyonnax, Montréal, Nantua, la piscine, le lac et Côtélac, et plouf dans le lac, loin du monument aux morts, et Port, à bon port, plage et sable dans le farniente actif des dames du village offrant parfois de bonnes pêches du jardin.
Villereversure, Samognat, Simandre, Thiolles et la maison aux fantômes, au bijou perdu au grenier qui vaut des millions, toujours cherchée, jamais trouvée.
Et la Valserine tout à côté, inspirant les Pirates de la Valserine, cousis partis au Guatémala filmer le volcan, et plus loin Lyon, après le tunnel du Mt Blanc, non, celui de Fourvière où je me suis fourvoyée pour aller au parc voir les animaux, girafe et ouistiti, et manger un cheesecake à la Cité Européenne en attendant qu’ouvre à Stalingrad le centre Iris où j’ai eu une place à l’œil pour la photo Kirlian de mon fond de l’œil irisé qui disait tout de mon bon fond.
On m’y voyait en arrière-fond accompagnée de deux anges. Ceux qui m’avaient soutenue sur les fonts baptismaux à ma naissance.
Nantua. Me voilà revenue aux origines, dans l’odeur moite de l’église. Sous le tableau disparu de Delacroix et sous l’ange de la Consolation qui me tend les bras.
Il y a aussi cet excellent magasin de produits régionaux à s’en faire péter la panse.
Grâce à eux, je visite la Bresse. Je n’aime pas le bleu. Mais il y a de délicieuses Gaudrioles à la farine de maïs, fabriquées dans une usine à quelques kilomètres de là.
Nantua, ville morte, aux vitrines peintes comme un simulacre de vie, très âcre.
La Maroquinerie aux multiples expos a fermé ses portes. Reste l’église et les orties.
2023-02-09 jeudi
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