ITINÉRAIRE D'UN VOYAGE SANS FIN (Passant de ville en ville ; ornements et centres d'intérêts possibles)
Mes nombreux souvenirs me ramènent d'abord à l'enfance puis très vite aux étapes de voyages touristiques ou professionnels.
- Paris où je suis né.
- Poitiers.
- L’Italie du nord.
- La Grèce et la Turquie.
- Retour en France aux Sables-d'Olonne.
- Chalon-sur-Saône.
- Lyon
- Mutation dans l'Ain pour mon travail. (Ambérieu-en-Bugey, Ferney-Voltaire, Gex et enfin Oyonnax.)
Tous ces remue-méninges m’ont alimenté en actions et découvertes enrichissantes.
Oui, je suis né à Paris mais à peine âgé d'un an j'ai "suivi" mes parents qui ont monté une société dans une célèbre petite ville qu'on apprend à l'école : Poitiers. J'y ai passé toute ma jeunesse jusqu'à mon appel sous un drapeau dans un "centre de rien" à Tours. (Période inutile pour moi qui suis d'une famille nombreuse, la discipline et l'obéissance étant déjà habituelles.)
Poitiers : j'en garde quelques souvenirs éparpillés de vielles maisons avec des panneaux de bois, une architecture romane et gothique et un grand jardin public avec un bassin plein de canards.
À l'âge de 21 ans je suis parti avec mon frère René et nos deux copines faire un grand périple en 2CV.
Italie du Nord : Florence, Pise, Venise... itinéraire magnifique et riche en émotions et découvertes.
Florence, chef d'œuvre de la Renaissance, ses monuments aux toitures dorées sous le soleil, ses multiples musées ... ses petits restaurants.
Pise : une photo inévitable de sa tour avec nos bras tendus pour la retenir avant qu'elle ne tombe sur la piazza.
Venise : c’est merveilleux tous ces canaux, ces sites qu'on connait tous mais... ça pue et la foule reste indisciplinée...
De là, avec nos deux 2CV nous avons vite traversé ce qui s'appelait encore la Yougoslavie et nous avons été accueilli chez une tante, madame Marthe Caloyannis, sœur de notre maman, en Grèce dans le Péloponnèse où elle vivait. Je me souviens des difficultés rencontrées pour planter nos tentes dans son jardin tout caillouteux.
Nous sommes descendus jusqu'au village de Vólos où notre mère était née pour la photo traditionnelle de la plaque portant le nom de cette banlieue d'Athènes. Si près, le Parthénon et ses ruines a happé une journée entière du séjour. Le lendemain nous étions éblouis par les couleurs et même embaumés par les effluves du quartier de la Pláka. Le soir, on a diné de moussakas, de glaces au citron dans un beau restaurant où un jeune musicien a joué avec son bouzouki des airs folkloriques.
Après trois jours dans cette ville pleine de ruines et traces d'un passé, le retour vers la France nous réclamait cinq heures de route pour rejoindre le grand canal de Corinthe et traverser le pays dans sa largeur par le ferry. Ce canal a comme particularité d'être très long mais très étroit au point de presque toucher des mains les murs de sa paroi.
Enfin du port de Brindisi en Italie nous sommes repartis pour un jour de voiture avant d'arriver émoustillé aux Sables.
Enfin repos, baignades et souvenirs se sont étendus devant nous.
Plus tard, des albums pleins de photos et cartes ou tickets de musées restent encore sur nos étagères.
Mais la Vendée possède aussi de merveilleux sites. Ce n'est pas pour rien qu'elle est connue comme la petite Venise de France... avec un tas d'oiseaux qui me semblaient inconnus.
Mais, diplômes en poche, il m'a fallu choisir un métier. J'ai opté pour l'humanitaire. Une assoce a retenu mon profil me proposant de partir pour le Cambodge qui venait juste de se débarrasser de l'emprise des méchants Khmers rouges. Acceptant ce job, j'ai, dès mon intégration dans l'équipe en place, pu m'occuper de réfugiés dans un camp géré par l'UNHCR pour parfaire leur connaissance de la langue française. (Lecture, écriture, coutumes et/ou religions pratiquées, chants divers... etc.)
J'y suis resté quatre années entrecoupées de brefs retours en France.
Côtoyant les forêts luxuriantes et le fleuve Le Mékong, j'ai pu visiter avec un guide expérimenté les ruines des temples d'Angkor Vat, vestiges du 9ème siècle.
Aujourd’hui, je frissonne toujours en regardant quelques photos.
Avec deux camarades de cette assoce nous avons pu "adopter" une petite fille de 6 ans que nous avons pu amener avec nous au retour de cette mission. (Ses parents, un grand frère et une sœur n'ayant pas survécu à la barbarie.)
Maintenant, elle est mariée à Gérard. Elle a une fille de 17 ans et vit près de Paris.
À mon retour, j'ai pris un poste dans la même assoce pour gérer l'arrivée de réfugiés et demandeurs d'asile jusqu'à mon départ à la retraite, poussé par la maladie. J'y suis resté vingt et un ans.
Muté tous les cinq ans pour éviter les familiarités avec les résident : un coup à Chalon-sur-Saône, un autre à Ambérieu-en-Bugey puis Lyon, Ferney-Voltaire et enfin Oyonnax.
J'organisai des lectures, des fêtes d'anniversaire, des Noëls pour les enfants ou des spectacles de fin d'années avec à chaque fois une participation des parents pour chanter dans leur langue soit du folklore ou des textes de leurs pays.
Maintenant, je continue à proposer bénévolement des sorties en petits groupes au parc des oiseaux de Villard-les-Dombes, soit au village de Pérouges ou au musées lyonnais... etc.
Voilà ma vie... Mais il me reste tant de voyages à accomplir...
Aller à Québec en été et en hiver manger dans le resto français qu'un neveu vient d'ouvrir...
Aller à Rio où un autre neveu est professeur de danse.
Aller marcher (avec ma canne) sur au moins un morceau du chemin de Compostelle.
ALLER LÀ,
ALLER ICI.
ALLER OÙ Y'A...
2023-02-09 jeudi
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