À La Fin Du Jour, Il Avait Commencé À Pleuvoir par Christian-Louis Rojane

À la fin du jour, il avait commencé à pleuvoir.

Moins d'une demi-heure après un gros orage éclata, éclairs et tonnerre s'adjugeant le début d'une nuit mouvementée

C'était comme si par à-coups le soleil voulait se relever face aux nuages lourd dans une illusion derrière mes rideaux tirés.

Bientôt plus de lumière, plus de télé ni radio, ma vieille lampe à pétrole ressortie de sa retraite m'offrit alors un temps de lecture que je n'avais pas programmé.

 

Dans le rayon le plus bas de ma bibliothèque j'ai choisi de redécouvrir quelques auteurs de nouvelles et d'histoires russes que mon ONCLE m'offrit pour mes 30 ans.

Il y avait là deux livres de TCHEKHOV (laquelle des TROIS SŒURS a retenu mon attention quand sur la plage de son enfance s'envola la MOUETTE de son amour ?...

Mais après deux chapitres pour me remémorer l'histoire mon œil se pointa sur un auteur qui m'était inconnu : BOUDINA.

J'en fis une rapide lecture "buissonnière" mais n'y accrochant pas j'ai alors entamé le RÉCIT DU JEUNE MÉDECIN de BOULGAKOV.

 

Bientôt j'avais le choix entre GOGOL, TOLSTOÏ ou POUCHKINE en piochant dans mes gros volumes.

TARAS BOULBA me tenta... mais non.

J’ai préféré lire quelques poésies françaises bien classées sur mes étagères.

 

Déjà quatre heures ; l'orage a cessé son invite et la lumière est enfin là.

Mes yeux rougis s'ensommeillent.

Il est vraiment tard. Prêt pour me coucher, la glace de ma salle d'eau me renvoie mon visage fatigué.

 

JE LUI AI RÉPONDU QUELQUES GENTILLESSES SUR UN TON BADIN MAIS D'UNE VOIX SI FAIBLE QU'IL N'ENTENDIT RIEN...

2023.10.19 jeudi

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