Grâce Et Ses Ananagrammes ou Poème à Grâce par Hug

Grâce la garce

à trop l’embrasser

ma langue en gerça.

J’avais tant son goût acre en bouche

que rien n’y personne n’approchait, pas même mouche.

 

Je fis autant de fois que nécessaire

des bains buccaux chauds à l’arec.

Étant de nature sensible j’en fis réac :

ma langue douloureuse en Quincke œdème comac !

 

Je pensais à toi ma Grâce venimeuse

en pansant mes lèvres plantureuses,

elles n’étaient pas simagrées mes grimaces

je t’en ai voulu à maudire ta race.

 

En gare de Cré, un pâtre grec au quai accoudé

m'a dit à l’orée de l’oreille Va au loin baguenauder.

Ainsi, là-bas, sur la rive opposée du grand rac

après nage en brasse, une rage idée vint tout à trac :

 

puisque B.B. créa la flamme

de bon gré j’enflammerai toutes femmes

de la grâce de leurs trois sœurs.

Puis j’irai au sable vauvœur

faire des glissades graciles

sur des aregs, au vent, indociles.

 

De ces dunes vastes d’ares où les crêtes s’arquent

Je pinçai alors la corde de mon arc,

un doux son ré se fit entendre

je songeai Il faut, ici l’ami, ton vol suspendre.


2024.03.21 jeudi

(pour consulter Grâce et ses anagrammes, ses définitions et ses synonymes c'est par ICI) 

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