Balade en hiver
La grande plaine est blanche immobile et sans voix.
Seules quelques traces de pas éclairent les nuages.
Où filent-elles donc ainsi si tranquilles et si sages ?
Le ciel le sait sans doute, lui le fidèle toit.
Je m’arrête et observe le merle qui se pose
Le jaune de son bec pique le sol gelé.
Pas le moindre lombric ne se trouve mêlé
À cette neige délicieuse qui pour lui n’est pas rose.
Toutes les branches d’arbres écoutent le silence
Dans l’attente impatiente d’un prochain vêtement
Petites feuilles simples et douces qu’apporte le printemps.
Le merle est toujours là, sur ses pattes frêles il danse.
Et moi j’oublie ma montre et tout ce qui m’attend
Dans la contemplation d’un si doux paysage.
Pourquoi rêver toujours de si lointain voyage
Quand tout est là, paisible, sous le rythme du vent ?
2024.03.21 jeudi
Le premier vers est celui de Nuit de neige de Guy de Maupassant
Source : bonjourpoèsie, le site
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
vous vous nous nous