Seul devant les miens, je visionne sur un mur de mon logis le panneau de liège où sont punaisés toutes les photos de ma famille classées selon l'ancienneté de leur existence.
Tel est mon choix de remplacer des tableaux peints par des anonymes ou quelques célébrités.
Ainsi parfois, entre deux pas de danse hésitants, j'ai l'impression de démasquer des secrets oubliés comme des peintures de grottes rupestres.
Chevaux, fauves, taureaux et cerfs apparaissent alors à chaque regard d'interrogation sur ce mur.
Il me plait même souvent derrière ces photos jaunies de voir s'associer deux trois ou quatre générations selon la perspicacité de mon imagination. De rallumer le feu des torches d'amadou confirme alors les bienfaits des souvenirs entourant le Graal d'unité présente en une extatique joie.
Comme un dû je m'oblige d'en préserver ce lien.
Inexorablement le temps s'écoule mais tel un funambule utopique j'attends que le vent entré par la fenêtre m’emporte pour rejoindre le passé.
En attendant, je ne suis que le chambellan au service des temps familiaux.
Je suis fier d'en partager chaque aventure avec ma si nombreuse famille.
Déjà 15 heures et 30 minutes... Je dois poursuivre mon parcours.
(Il est vrai que je ne suis que le 6ème d'une fratrie et l'ainée prendra la suite de l'histoire... )
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
vous vous nous nous