Allongée, nue, devant la cheminée,
Enveloppée d'une sorte de fumée
Aux volutes d’un blanc immaculé.
Puis devant moi tu t'es redressée,
Alors j'ai vu sur ta peau dénudée
Une lueur ondulante qui palpitait,
Comme des flammèches, en fait.
Et ta belle chevelure flamboyante
Possédait la splendeur mouvante,
De tout un lac de roches en fusion.
Et là, je suis tombé en pamoison.
Puis ton regard sur moi s'est arrêté,
Au tréfond de mon âme il a plongé.
Et, comme un tsunami, la passion
Brutalement a dévasté ma raison.
Aussitôt, je suis entré en éruption,
Dans une vulcanienne explosion,
Et, avec la violence d'un forcené,
Soudain, sur toi, je me suis élancé.
D'un infernal désir, je bouillonnais,
Une terrible folie m'engloutissait,
Semblable à un flot ininterrompu
De roches basaltiques fondues.
Au paroxysme de mon excitation,
J’accède à une autre dimension
Et atteins sous un ciel fuligineux,
L'apothéose réservé aux Dieux.
Un feu d'or liquide m'a submergé,
Ton brûlant amour m'a consumé,
En poussière je dois redescendre,
Maintenant je ne suis que cendres.
2025.03.20 jeu.
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