La Nuit Était Sourde,... par Christian-Louis


La nuit était sourde...

 

Il y a les bonnes poires, les bonnes niches, les bonnes idées, les bonnes peintures et les bonnes occasions.

Pourtant les nuits étaient souvent sourdes de mouvements. (Même pendant l'occupation forcée du temps.)

Seuls les bistrots populaires et les cafés des quartiers rupins ouvraient encore leur attirance aux soiffards survivants des jours vêtus de déprises passives aux événements présents.

 

Certain, un peu trop imbibés, espéraient rentrer jusqu'au lit réparateur en passant la muraille des explications pour ne pas se justifier.

 

D'autres s’aventuraient bien plus loin dans leurs délires, chevauchant une jument devenue verte au fur et à mesure des pérégrinations nocturnes incomprises.

Bien sûr, les plus nombreux recherchent encore où se cache le temps perdu à ne plus savoir qui ils sont.

 

C'est évident qu'à suivre les pavés glissants ils iront jusqu'aux aubes australes voir si quelqu'un les attend là-bas vers Uranus évitant alors la remarque d'une petite Vouivre innocente.

D’ACCORD, MARCEL, JE T'AI PILLÉ. MAIS TU RESTES QU'EN MÊME MON AIMÉ.

Tes pages s'ouvrent pour de nouvelles resucées.

PARDONNE-MOI.

 

Ton fidèle lecteur. Christian

(30 minutes sorties de ma mémoire)

2025.09.18 jeu.

« La nuit était sourde, les rues menaient au café, le pavé renaissait dans les aubes de zinc… »
[Phrase attrapée dans La Bonne Peinture, nouvelle contenue dans le recueil Le vin de Paris (page 243, Éditions Gallimard coll. folio.]
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