La nuit était sourde, les rues menaient au café, le pavé renaissait dans les aubes de zinc où certains venaient prendre un remontant après une nuit de travail à l'usine, quelques verres entre amis, ne pas rentrer trop tôt à la maison pour ne pas croiser bobonne qui part au boulot à 7h30.
Certains autres, au contraire faisaient un petit passage sur ce zinc pour ingurgiter un café, car pour eux la journée commençait, donc pas d'alcool, sauf exception pour quelques-uns.
D'autres encore arrivaient pour y passer la journée à jouer aux cartes, car ils ne faisaient pas partie du monde du travail ; leur résidence secondaire en quelque sorte.
Rien à faire, ce zinc était un lien à inscrire au patrimoine des relations humaines.
2025.09.18 jeu.
« La
nuit était sourde, les rues menaient au café, le pavé renaissait dans les aubes
de zinc… »
[Phrase attrapée dans La Bonne Peinture, nouvelle contenue dans le recueil Le vin de Paris (page 243, Éditions Gallimard coll. folio.]
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