Après une semaine de travail style "métro-boulo-dodo", une semaine en apnée dans l'action, se poser dans une chaise longue au soleil et ne rien faire... Quel bonheur ! Le top, le must, la fin du fin, le Graal !
Regarder les arbres sur fond de ciel bleu, comme une vache couchée dans un pré seulement mue par son estomac qui lui commande de ne rien faire pour ruminer tranquillement en contemplant son gîte et son couvert. Pour moi, pas question de ruminer, ni herbe ni pensées amères.
Pourtant, contrairement au placide ruminant dont l'injonction de l'estomac lui laisse l'esprit au repos, je suis, moi, en proie à l'activité de mon cerveau qui ne sait pas s'arrêter. La touche "pause" n'existe pas. Les pensées passent, s'enchaînent, s'élucubrent et finissent inéluctablement par revenir aux soucis du moment !
Est-ce que ça vaut la peine de ne rien faire si aussitôt il faut remâcher les choses à faire ? Et si pour ne pas penser il fallait agir, faire quelque chose, occuper ses mains, ses yeux, ses oreilles ? Vive le tricot, les vidéos, la musique, la natation ! "Faire" pour se détendre, et "ne rien faire" pour réfléchir ?
2023.09.21 jeudi
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