S’Attabler Chez Tavernier Bertrand, En Tricoter Les Toiles… par Salim

Que la fête commence

Le monde défilait dans cette grande maison flamboyante et lumineuse, coup de torchon ou coup de tire-bouchon. 

La fête, le mouvement et la musique ne faisaient pas ressentir ce qu'était un dimanche à la campagne.

Autour de minuit, c'était tout autre chose qui arrivait. L'horloger de Saint-Paul caché dans la brume électrique à quelques mètres de l'habitation, déclencha une détonation tellement sourde et puissante que même le juge et l'assassin étaient prêts à discuter et négocier de la circonstance avec la mort en direct.

Tous sous pression, "ça commence aujourd’hui", la panique et la peur submergeaient tout le monde. Est-ce que cela était une farce ou bien était-ce le signe d'une anomalie ?

C'était la guerre sans nom qui s'annonçait, le Capitaine Conan était déterminé à une destruction imminente de la ville et de toutes les personnes qui y respiraient. La raison : il voulait se faire une place et lutter contre l'oubli en éliminant toutes les personnes du cœur de la Princesse de Montpensier.

Toutes les personnes de cette soirée sont dans une mauvaise situation.

La chance et l'amour n'étaient que les derniers recours de ce moment très triste. La fille de d’Artagnan, présente à ces évènements, lui rappelait la daddy nostalgie, son père avait été assassiné suite à un chantage quelques années plus tôt, alors elle défila et enchaîna les baisers des derniers instants.


C’était de la folie, nul ne voulait lutter contre le laissez-passer qui n’avait l’air que d’une fin tragique. Il fallait fuir, la vie et rien d’autre.

Il fallait vite partir direction quai d’Orsay, en plein, ils nous restaient une semaine de vacance, nous prîmes tous l'avion L.627 pour un voyage à travers le cinéma français. Personne ne savait que cette avion était un piège, l'appât du capitaine Conan, pour arriver de l'autre côté du périph… là où il le souhaitait : au ''Mississippi blues'', afin d’éliminer tous les passagers comme des enfants gâtés et braquer les lumières sur un massacre.

De là, entre face cachée et visage dévoilé, Lyon affichait un regard intérieur complètement scindé avec à la fois de la routine d'autre part du changement, du renouveau...


C'était donc de là que j’appelai cette histoire de vie brisée : "les doubles peines" de Lyon.

2024.01.11 jeudi

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